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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 15:13

Plusieurs histoires s'entrecroisent, toutes liées au trafic de drogue. Javier Rodriguez est un policier mexicain de Tijuana approché par un général louche de la lutte anti-drogue. Helena Ayala est la femme d'un riche homme d'affaire soudainement arrêté pour trafic de drogue. Montel Gordon est un policier états-unien qui essaie de remonter les filières du trafic. Robert Wakefield est chargé par le gouvernement des États-Unis de gérer la politique anti-drogue. Sa fille s'enfonce dans la drogue. A travers ces différentes histoires, où certains personnages se croiseront, le traffic de drogue entre les Etats-Unis son voisin mexicain est totalement disséqué : sur les plans géopolitiques, militaires, politiques, financiers, legislatifs, sociaux, familiaux et personnels.

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:54

En 1943, alors que l'Espagne est désormais sous la coupe du dictateur Franco et que la résistance est en fuite, la jeune Ofelia suit sa mère remariée avec le tyrannique et sanguinaire capitaine Vidal. Guidée par un étrange insecte qu'elle prend pour une fée, la jeune fille découvre au cœur d'un labyrinthe voisin de sa nouvelle maison un faune inquiétant, qui lui apprend qu'elle serait une princesse égarée sur la terre. Mais pour en être certain, et pour qu'elle puisse retrouver son vrai père et sa vrai mère, Ofélia devra réussir trois épreuves.

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:12

Lors d'une réception organisée chez un notable se produit un étrange évènement : nul ne semble pouvoir partir; tout d'abord parce que le départ de chacun est toujours reporté par un évènement quelconque, puis, à partir du matin, se manifeste une impossibilité physique de sortir de la maison. Seuls les notables sont présents, en compagnie de leurs épouses, les serviteurs ayant tous démissionné avant le début de ces évènements mystérieux. Durant la durée de l'enfermement - plusieurs jours -, on assiste peu à peu à la révélation du caractère et de la personnalité des protagonistes. La faim, la soif - interrompues après quelque temps suite à l'étrange apparition d'animaux vivants, dont le sacrifice contribue à la montée en violence de la situation - entraînent une déshumanisation, un effacement des apparences si soignées d'ordinaire. Les tromperies, la cruauté se révelent peu à peu, et les dernières heures d'enfermement montrent une tension extrême, une grande violence psychique; la seule solution trouvée à la situation devient alors de tuer l'hôte afin de contenter la divinité. Ce plan funeste échoue de peu grâce à la levée de la « malédiction », permettant aux notables de retrouver les secours qui n'avaient pas été en mesure de franchir le portail de la maison, repoussés par une étrange force s'exerçant sur leurs esprits.

Le film est en quelque sorte circulaire : à la fin, les notables se réunissent à l'église pour la messe. On voit alors arriver des moutons, bien plus nombreux que lors du premier enfermement - ils assuraient alors la survie durant l'enfermement -; ils entrent dans l'église, et les portes se ferment...

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27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:07

Mexico. Un tragique accident de voiture réunit trois destins. Trois personnages plongés dans le chaos mexicain, en rupture avec leur vie, n'ayant plus que la violence pour refuge.

  • Titre : Amours chiennes
  • Titre original : Amores perros
  • Réalisation : Alejandro González Iñárritu
  • Scénario : Guillermo Arriaga
  • Production : Alejandro González Iñárritu, Guillermo Arriaga, Francisco González Compeán et Martha Sosa Elizondo
  • Budget : 2 millions de dollars
  • Musique : Gustavo Santaolalla et Antonio Vega
  • Photographie : Rodrigo Prieto
  • Montage : Luis Carballar, Alejandro González Iñárritu et Fernando Pérez Unda
  • Décors : Brigitte Broch
  • Costumes : Gabriela Diaque
  • Pays d'origine : Mexique
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby Digital - 35 mm
  • Genre : Drame, thriller
  • Durée : 153 minutes
  • Dates de sortie : 14 mai 2000 (festival de Cannes), 16 juin 2000 (Mexique), 1 novembre 2000 (France), 27 décembre 2000 (Belgique)
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
  • Emilio Echevarría : El Chivo
  • Gael García Bernal : Octavio
  • Goya Toledo : Valeria
  • Álvaro Guerrero : Daniel
  • Vanessa Bauche : Susana
  • Jorge Salinas : Luis
  • Marco Pérez : Ramiro
  • Rodrigo Murray : Gustavo
  • Humberto Busto : Jorge
  • Gerardo Campbell : Mauricio
  • Rosa María Bianchi : tante Luisa
  • Dunia Saldívar : la mère de Susana
  • Adriana Barraza: la mère d'Octavio
  • José Sefami : Leonardo
  • Lourdes Echevarría: Maru
  • Le tournage s'est déroulé à Mexico.
  • Durant la scène de l'enlèvement, El Chivo crie à Luis "Vous êtes si intelligent. Vous devriez faire journaliste". Il est à noter que juste avant de tourner Amours chiennes, Jorge Salinas interprétait un journaliste dans Sexo, pudor y lágrimas, réalisé par Antonio Serrano en 1999.
  • À la fin du film, El Chivo appel son chien Negro. C'est également le surnom du cinéaste.
  • Dans la scène où Octavio refuse de prendre le bus, le chauffeur est interprété par le père de l'acteur.
  • Quand El Chivo lit le journal, on peut voir l'affiche du film Tesis, réalisé par Alejandro Amenábar en 1996, imprimée sur l'une des pages.
  • Alejandro González Iñárritu fait une petite apparition en tant que journaliste travaillant dans le même bureau que le personnage principal du deuxième épisode.
  • Grand Prix de la Semaine de la critique, lors du Festival de Cannes 2000.
  • Éperon d'or, lors du Festival international du film de Flandres 2000.
  • Prix du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario, lors du festival Fantasporto 2001.
  • Nomination au Golden Globe du meilleur film étranger en 2001.
  • Nomination à l'Oscar du meilleur film étranger en 2001.
  • Prix du meilleur film en langue étrangère, lors des BAFTA Awards 2002.
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    27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 10:29

    C'est écrit dans les livres : Emilio "Indio" Fernandez (1904- 1986) fut l'un des plus grands réalisateurs mexicains et une figure majeure du cinéma du XXe siècle. Voici l'occasion de mettre ce jugement à l'épreuve - dont l'Indien sort vainqueur. Sous le titre "Viva Mexico", emprunté au film d'Eisenstein, sortent en salles quatre films d'El Indio - Maria Candelaria (1943), La Perla (1945), Enamorada (1946) et Salon Mexico (1948) auxquels le distributeur a ajouté Macario, réalisé en 1959 par Roberto Gavaldon.

    Ce dernier film a en commun avec ceux de Fernandez d'avoir été photographié par Gabriel Figueroa, autre figure majeure du cinéma mexicain, qui fit des incursions à Hollywood - son dernier film fut Au-dessous du volcan, de Huston (1983).

    Né dans le nord du Mexique, près de Ciudad Juarez, Emilio Fernandez doit son surnom à sa mère, amérindienne d'origine kikapu. Son père est colonel d'une des armées de la révolution de 1910. Emilio lui-même est bien avancé dans la carrière des armes lorsque, en 1923, l'échec d'un putsch d'inspiration révolutionnaire le contraint à fuir aux Etats-Unis. Il finit par s'installer à Hollywood, où il est la doublure de l'acteur Douglas Fairbanks et croise le chemin d'Eisenstein, qui prépare Viva Mexico !

    On pourrait développer cet aperçu biographique en un roman picaresque afin de donner une idée du monde d'El Indio : une société en mouvement perpétuel, parcourue de divisions, dont les parties ne peuvent se défaire. Chaque film repose sur l'un de ces affrontements. Maria Candelaria raconte la tragédie d'une jeune Indienne méprisée dans son village pour son origine et pour la profession de sa mère - prostituée. Incarnée par la sublime Dolores Del Rio, la Maria Candelaria de Fernandez est plus une icône que la représentation réaliste de l'oppression des indigènes. Le rôle de son compagnon, pauvre fermier exploité par un "patron" inique, est tenu par Pedro Armendariz. Le mélodrame se déroule implacablement, magnifié par le noir et blanc de Figueroa, qui confère aux costumes, aux paysages, une beauté presque onirique : Maria cultive des fleurs et Figueroa réussit à donner une impression de noir et blanc bariolé.

     


    La Perla, adapté de la nouvelle de John Steinbeck, peut prendre place aux côtés des Raisins de la colère de John Ford ou d'A l'est d'Eden, d'Elia Kazan. Pedro Armendariz, pauvre pêcheur, accompagné de sa femme et de son enfant, veut à tout prix vendre la perle qu'il a trouvée, dans l'espoir d'assurer l'éducation de son fils. Mais l'argent ne suffit pas à combler le fossé entre opprimés et oppresseurs.

    MÉLANGE DÉTONANT

    On retrouve Armendariz en général révolutionnaire dans Enamorada, film historique doublé d'une comédie shakespearienne puisque le chemin du héros croise celui d'une jeune femme dévote, réactionnaire mais rebelle (Maria Felix, le plus beau haussement de sourcils de ces années-là) qu'il lui faut apprivoiser.

    Le mélange de guerre civile - dont l'un des moteurs est la lutte entre révolution laïque et église catholique - et de guerre des sexes, de cruauté et de burlesque est hautement détonant.

    On confessera un petit faible pour Salon Mexico, pur mélodrame qui chante une prostituée au grand coeur. Elle consacre tous ses gains à l'éducation de sa petite soeur. Mais la fille des rues est sans cesse ramenée au Salon Mexico, bar louche et métaphore d'un Mexique corrompu que ni la vertu ni l'éducation ne peuvent corriger. Le film s'achève sur une ritournelle qui regrette la mort de Juarez, le grand réformateur du XIXe siècle.

    Tourné une dizaine d'années plus tard, Macario relève d'un univers différent. Fausse légende populaire (le film est adapté d'une nouvelle de B. Traven, l'auteur du Trésor de la sierra Madre), Macario suit l'ascension et la chute d'un paysan qui rencontre la mort et en reçoit le don de soigner certains de ses contemporains. Plus maniéré, moins énergique que les films d'El Indio, Macario vaut par son interprétation et, une fois encore, par la photographie de Figueroa, qui trouve dans le fantastique le matériau idéal pour ses envolées poétiques.


    "Viva Mexico !", cinq films mexicains : "Maria Candelaria" (1943, 1 h 36), "La Perla" (1945, 1 h 25), "Enamorada" (1946, 1 h 33) et "Salon Mexico" (1948, 1 h 30) d'Emilio Fernandez. "Macario", de Roberto Gavaldon (1959, 1 h 30).
    A Paris, à l'Arlequin et au Latina. A Montpellier, au Diagonal, et à Biarritz, au Royal, à partir du 1er novembre. A Lyon, au cinéma Opéra, à partir du 22 novembre.

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    26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 14:44

    Vers l'an mil, occupation de la région par les Mayas fuyant les Basses-Terres.

    1528 fondation de la ville par Diego de Mazariegos ; reçoit le nom de Chiapa de los Españoles, en opposition à Chiapa de los Indios (devenu Chiapa de Corzo).

    1535 nomination de Cité royale. Époque coloniale : San Cristobal relève de l'administration espagnole (peu efficace) du Guatemala.

    1821 la ville proclame son Indépendance de l'Espagne.

    1824 annexion au Mexique avec toute la région du Chiapias ; San Cristobal capitale de Région. Vocable dû à Bartolomé de Las Casas, dominicain devenu évêque du Chiapas; ardent protecteur des Indiens maltraités et dépouillés.

    1855/64 guerre civile entre conservateurs et libéraux qui se traduit par une spoliation supplémentaire des territoires indigènes.

    1867 Guerre de Saint Rose, révolte des indiens Chamulas.

    1892 la capitale passe de San Cristobal à Tuxla Gutierrez.

    1910 la révolution ne profite pas à la région, trop éloignée pour que les réformes y soient appliquées.

    1994 une action zapatiste occupe en partie San Cristobal. Un nouvel accord d'autonomie indigène est accepté de part et d'autre.

    Aujourd'hui San Cristobal est tjrs une ville coloniale magnifique au patrimoine protégé ; son climat et son charme ont ajouté à la vogue touristique amorcée v. 1970. Malgré ses nombreuses ressources elle appartient à l'état classé le + pauvre. Sa réussite touristique ne profite qu'aux Mexicains (Ladinos ttes origines), la condition indigène reste misérable les réformes n'étant pas appliquées ; un flot de réfugiés du Guatemala forme une ceinture de bidonvilles ; la société urbaine reste fortement cloisonnée (races, religions, riches et pauvres). L'avenir semble incertain.

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    26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 14:38

    San Miguel de Allende est situé dans la région montagneuse du centre du Méxique, il fait partie de Guanajuato. Cette « Basse » région en réalité se trouve à 2km, et elle se caractérise par êre une plaine entourée de montagnes.

    San Miguel el Grande (comme il s’appellait originellement) fût fondée par un prêtre fransiscain en 1542. C’était un point d’arrêt important dans la route de « La plata » Zacatecas.

    La guerre d’indépendance à éclaté dans le village près de Dolores (maintenant connu comme Dolores Hidalgo), le 16 septembre 1810 avec le fameux «El Grito»(cri, shout), l’armée qui grandissait rapidement est arrivée à San Miguel el Grande. Dolores Hidalgo est connu comme «Cuna de la Independencia» (berceau de l’indépendance) tandis qu’à San Miguel on l’a appellé «Fragua de la Independencia Mexicana» (siège de l’indépendance méxicaine) parce que c’est là où le général Ignacio Allendes’est allié à l’armée comme principal lieutenant du prêtre Miguel Hidalgo et conduit l’armée à plusieures victoires. Allende n’à pas pu jouir dún México indépendant de l’opréssion espagnole car il fût capturé pendant une bataille et fût exécuté. Par contre, il est à jours un héro national et le village fût renomée comme San Miguel de Allende en 1826 en honneur à ses héroiques actions.

    Lorsque l’abondance minérale diminuait, San Miguel de Allende devenait de plus en plus populaire car il se caractérise par être un endroit tranquile et beau pour habiter de même q’une atraction pour les riches par ses eaux thermales naturelles. L’acteur mondailement reconnu «Cantinflas» fréquentait San Miguel de Allende dans les années cinquante et soixante apportant avec lui nombreux artistes de cinéma et de chanteurs fameux.

    Dans l’année de 1900, le peuple était sur le point de mourir. Étant déclaré comme monument national en 1926. Étant déclaré comme monument national en 1926( sans banneaux lumineux ni édifices modernes), le vieux centre conserve à nos jours son élégance coloniale de son abondant passé.

    Après la deuxième guerre mondiale San Miguel commença a rennaître comme attraction touristique, tandis que beaucpoup de vétérains de guerre découvraient que ses bourses d’éducation s’étallaient de plus en plus au Méxique dans l’école d’art acréditée par les Etats-Unis. L’Institution Allende, fondé en 1950.

    San Miguel de Allende est mondialement reconnu par son climat templé, son architécture colonniale, et la nombreuse poblation expatriée, laquelle est estimée de 9000 à 10000 étrangers.

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    26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 14:33

    Real de Catorce, qui, comme son nom ne l'indique pas, a été un village fantôme pendant de nombreuses années. À près de 3000 mètres d'altitude, on ne peut le rejoindre que par un tunnel de plus de trois kilomètres qui suinte abondamment. Et on arrive dans le centre, avec des escarpements à n'en plus finir, des maisons et des trottoirs défoncés et des enfants qui font des courses de mules. C'est une scène de poussière. Hollywood en a fait son décor principal pour le film Le Mexicain, où Julia Roberts et Brad Pitt ont essayé de copiner avec le voisinage. C'est que Real de Catorce a été, au début du XVIIIe siècle, l'eldorado des chercheurs d'argent. Il y avait des hôtels particuliers, des maisons de grande bourgeoisie nouvelle, un théâtre.

    Et en 1900, tout a périclité, le cours de l'argent comme la stabilité politique. On est passé de 20 000 à un millier d'habitants. Les mines ont fermé et ont été désertées. Jusque dans les années 70, le village était fantôme. Seuls quelques hippies bien intentionnés sont venus rechercher la terre sacrée des Indiens huicholes et surtout le peyotl, hallucinogène local qui donne à l'homme et à son amazone l'impression de se rapprocher des dieux tout en ayant des activités sexuelles hors du commun.

    Aujourd'hui, la ville sert de tremplin touristique avec des guides qui vous font la tournée des mines éventrées à dos de mules déjantées ou de 4X4 caractériels.

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    26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 14:19

    Ce site qui a connu son apogée aux VIIe et VIIIe siècles ap.JC, n'a pas l'ampleur d'autres villes contemporaines telles Tikal ou Calakmul, mais offre quelques uns des plus fines architectures, sculptures et reliefs de stuc produits par les Mayas. Il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987.

    Palenque est l'un des sites les plus riches du sud du Mexique, à la limite de la péninsule du Yucatan. Palenque est situé en pleine jungle et s'étend sur 20 km2. De très nombreuses structures ont été découvertes et seule une faible partie (10%) a été dégagée. Parmi les constructions accessibles, on peut noter :

    • la Pyramide des inscriptions ;
    • le Palais
    • le Temple de la Croix ;
    • le Temple de la Croix feuillue ;
    • le Temple du soleil ;
    • le jeu de pelote ;
    • le Groupe nord.

    L'architecture présente une variante occidentale du style maya.

    Le site de Palenque était déjà déserté depuis longtemps lorsque les Espagnols arrivèrent au Chiapas. Le premier Européen à visiter les ruines fut probablement le Père Pedro Lorenzo de la Nada en 1567; à cette époque les Mayas locaux les appelaient Otulum, signifiant « Terre avec des maisons fortes ». De la Nada traduisit approximativement ceci en espagnol pour donner le nom de « Palenque », qui veut dire « fortification ». Palenque devint aussi le nom de la ville (Santo Domingo del Palenque) qui fut construite à proximité. Une autre théorie concernant l'origine du mot Palenque fait état du nom maya bahlam kin (« jaguar soleil ») qui aurait pu indiquer l'endroit où le soleil plongeait dans l'inframonde, le royaume du jaguar.

    Un nom ancien pour la cité était Lakam Ha, que l'on peut traduire par « Grande Eau » ou « Large Eau », en raison des nombreuses sources et cascades que l'on peut trouver à travers la ville. Palenque fut la capitale de l'état de l'époque classique B'aakal.

    Les traces de peuplement les plus anciennes semblent indiquer que l'édification du site a commencé dès le 1er siècle avant J.C. C'est alors un simple village à vocation agricole qui tire sa prospérité de la plaine de l'Usumacinta au nord. Cette région fertile, bénéficiant d'une température moyenne de 26°C et des précipitations les plus importantes du Mexique (moyenne annuelle 2156 mm) permettait probablement une agriculture dont les fruits dépassaient les besoins des habitants qui pouvaient en faire le commerce. Les inscriptions indiquent que la ville proprement dite, nait au IVe siècle. sous l'égide de son premier gouverneur Balhum Kuk (431).

    C'est seulement vers 600 que Palenque devient un centre majeur. Cette période, la plus prospère de la cité, correspond au règne de Pacal le Grand (parfois orthographié Pakal, 603 - 683). Il édifia plusieurs constructions importantes dont le Temple Olvidado (« Temple oublié », à 5 km au sud du palais), le Temple des inscriptions et le Temple du Comte. Le sarcophage de pierre qui abrite son corps est toujours visible dans une chambre sous la Pyramide des inscriptions et les masques en stuc ainsi que les visages des colonnes du palais indiquent sa généalogie. Ses fils ainé Chan Bahlum devient gouverneur en 684 et pendant les 18 années de son règne achève le temple qui couronne la Pyramide des inscriptions en le calquant sur le Temple oublié. Il fait en outre construire les temples du groupe de la Croix (Temple de la Croix, Temple de la Croix feuillue et Temple du Soleil). Les murs intérieurs de ces édifices présentent d'ailleurs des représentations de Pakal et Chan Bahlum.

    Le fils cadet de Pakal, Kan Xul devient à son tour gouverneur à 38 ans. Il mettra à profit les 23 années de son règne pour donner au palais sa forme quasi-définitive. Les archéologues pensent que Kan Xul fut capturé en 711 par Toniná de Kan Hoc Chitam et décapité. Les gouverneurs se succédèrent jusqu'en 804 mais les conflits internes nuisirent à la cité qui fut finalement désertée en 904.

    C'est en 1690 que Palenque sera redécouvert par le frère Ramón de Ordoñez y Aguilar. Le Comte Jean-Frédéric de Waldeck campa sur le groupe Nord afin de réaliser des illustrations. C'est ainsi que le Temple du Comte sera baptisé. En 1839, John Lloyd Stephens et Frederick Catherwood mènent la première étude scientifique sur ce site.

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    26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 14:11

    Les cascades d'Agua Azul sont à 60 km de Palenque, dans l'état du Chiapas. Bon nombre d'agences proposent des excursions au départ de San Cristobal de las Casas ou de Palenque. En saison de pluies, la route est glissante.

    Elles sont bleues par le reflet du soleil sur le lit de calcaire.

    Il convient donc d'y aller par beau temps, et de préférence au Printemps, en effet au moment de la saison des pluies au Chiapas (juin à octobre), elles sont chargées d'alluvions fluviales et prennent la couleur de la terre. S'il a plu la veille ou le matin, il est inutile de s'y rendre.  La végétation tout autour est luxuriante.

    Cette zone protégée au titre de la Biosphère, est devenue assez touristique, très et trop fréquentée, et est donc en grand danger, il est impossible de voir des animaux des espèces protégèes comme le Jaguar; animal nocturne mais aussi sauvage.

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