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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 12:14

L’isthme de Tehuantepec est un isthme situé au Mexique. Il représente la plus courte distance entre le golfe du Mexique et l'océan Pacifique. Son nom vient de la ville de Tehuantepec (formellement, Santo Domingo Tehuantepec) dans l'État d'Oaxaca. Le mot Tehuantepec est dérivé du mot nahuatl tecuani-tepec, signifiant « colline du jaguar ».

On évoque régulièrement la possibilité de creuser un canal transocéanique dans cet isthme, concurrent du canal de Panama.

Tehuantepec est une ville au sud-est de l'état mexicain d'Oaxaca. Son nom vient du nahualt et signifie colline du jaguar. Peuplée de 33 500 habitants, elle donne son nom à l'isthme de Tehuantepec

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 12:10

La belle et écologique Huatulco est l'exemple même d'un échec coûteux pour ne s'être jamais préoccupé du contexte et des difficultés sociales.

La belle et écologique station de luxe de Huatulco est née en 1984 sous les auspices de FONATUR, l'agence fédérale chargée de développer le tourisme et concepteur en plus de Huatulco, de Cancun et d'autres merveilles. Retraitement des eaux, normes strictes en architecture, Huatulco se présentait comme la nouvelle station modèle du tourisme dont l'unique objectif était " le développement économique et social de la zone ".
Avec cette noble vue en tête, on justifiait les 22 000 hectares expropriés aux communautés qui y vivaient, les quelques groupes paramilitaires utilisés pour déloger les plus récalcitrants, et 500 millions de dollars d'argent public selon les chiffres officiels (650 millions selon l'élu au tourisme de la ville) pour construire " les aménagements nécessaires au développement ".

La dénaturation totale du lieu en " station de 36 plages " ne serait-ce que par l'utilisation des " quatre voies " rend difficile la dénomination " écologique ".

Routes, golfe, marinas, port, " hôpital, écoles, eau, électricité " va présenter très justement le directeur régional de Fonatur, Ramon Sinobas. Pour Fonatur, Huatulco est évidemment un progrès social, " puisque avant il n'y avait rien et maintenant, ils ont tous les services " ajoute Ramon Sinobas.

Avant, il n'y a avait pas rien puisque des pêcheurs y vivaient depuis toujours mais certes le bleu transparent du Pacifique n'avait pas, comme le mirage Huatulco allait le faire, attiré 30 000 habitants, la majorité travaillant dans le bâtiment. La reconversion dans l'hôtellerie de luxe n'a jamais fonctionnée et l'Etat continue de donner deux millions de dollars chaque année pour l'entretien de la station, des pelouses et des bites d'amarrage.

2500 chambres, 30 000 touristes

Huatulco devait être une station de luxe avec un minimum de 5000 chambres. Vint ans après, on atteint difficilement 2500 chambres, qui sont loin d'appartenir toutes à la catégorie supérieure de l'hôtellerie. Les quatre voies de Huatulco sont désertes toute l'année, excepté en décembre et deux semaines à Pâques, lors des traditionnelles vacances mexicaines. Pendant la semaine sainte, ce sont 30 000 touristes qui débarquent, la plupart appartenant à la classe moyenne et qui vont loger " chez l'habitant ". Pour les locaux, la semana santa est synonyme de déménagement. " Le moment où l'on peut faire un peu d'argent " dit-on : on laisse la maison à une famille de Mexico et on dort dans la campagne, en famille.

La station n'en devient pas très bien organisée, évidemment. " 2500 chambres, 30 000 touristes, on est bien obligé de reconnaître que les touristes dorment chez les habitants " explique le service touristique de la ville. Serveur, femme de chambre, même dans l'hôtellerie de luxe, tous gagnent le salaire minimum (50 pesos soit 4 euros par jour) mais la vie est bien plus chère qu'ailleurs, les loyers en particulier. Du coup, la majorité des gens peuvent disposer de l'électricité ou de l'eau sauf que beaucoup n'ont pas de maison et squattent avec trois planches et deux tôles un bout de terrain loin des plages de Huatulco…

Pour ses vingt ans, Huatulco n'a évidemment pas atteint son objectif de développement social et économique. Sans aucune concertation locale, la station s'est imposée. Il n'y a pas de preuves bien sûr, mais ceux qui ont refusé de donner leurs terres au " progrès " sont morts, assassinés. Par qui ?
L'argent public a été donné en premier aux aménagements pour l'industrie touristique (aéroport, routes, digues, golf, aménagements nautiques) mais aucune contrepartie en matière de législation sociale n'a été imposée aux entreprises. Nous sommes en pays de maquiladoras, ces usines d'assemblage répandues dans tout le pays qui ne respectent aucune législation minimale... Du coup, le luxe disparaît vite quand on va se balader à quelques kilomètres de la plage.
La misère a un goût encore plus choquant face aux pantalons à carreaux qui peuplent le golf. La belle et écologique Huatulco est l'exemple même d'un échec coûteux pour ne s'être jamais préoccupée du contexte et des difficultés sociales.

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 11:07

Sur la côte du Oaxaca, à mi-chemin entre Puerto Angel et de Puerto Escondido, le petit village de Mazunte offre aux visiteurs un cocktail agréable de plage, d’activités aquatiques et de restaurants savoureux. Un endroit idéal pour passer quelques jours de farniente, loin du bruit et de la fureur du D.F.

La baie de Mazunte : un kilomètre de décor paradisiaque (Photo : VB)

D’un côté, des collines couvertes de palmiers et d’arbres tropicaux. De l’autre, l’océan Pacifique, bordé par une jolie plage en forme de croissant… Voilà, en quelques mots, le village de Mazunte. A mi-chemin entre Puerto Escondido et Puerto Angel, sur la côte du Oaxaca, cette petite bourgade de pêcheurs décontractée jouit d’un cadre des plus agréables pour prendre quelques jours de repos, loin du tumulte de la capitale.
Autrefois isolé, le village de Mazunte -qui doit son nom à un crabe bleu très présent dans la région- a fait son entrée dans les guides de voyage et les circuits touristiques, voilà quelques années. De sorte qu’aujourd’hui, de nombreux voyageurs, en quête de lieux de villégiature moins surfaits que Cancun ou Acapulco, s’y donnent rendez-vous, tout au long de l'année.
Pourtant, cette localité de 500 âmes a su conserver son charme de bourgade de province endormie. Surtout, elle a su se préserver de l’appétit des bétonneurs et des entrepreneurs immobiliers. Autrefois terrain privilégié pour la chasse à la tortue -interdite depuis 1990- Mazunte constitue même désormais un modèle de respect de l’environnement, grâce aux projets d’écotourisme et de protection de la nature mis en œuvre par des ONG présentes dans le village depuis 15 ans. 

 
Baignades, visites, promenades
Entre deux baignades, vous pourrez ainsi visiter le Centro mexicano de la tortuga, centre d’étude et de protection des tortues, qui a ouvert ses portes en 1994. L’occasion de voir nager, dans un aquarium géant, des spécimens énormes de tortues de mer, représentant les sept espèces répertoriées au Mexique. Autre sortie possible : la visite des ateliers de Cosméticos naturales de Mazunte, une fabrique de produits naturels (crèmes, shampoings, huiles corporelles…) née au milieu des années 1990, sous la houlette de la fondatrice de la chaîne Body shop, Anita Roddick.
Si vous souhaitez vous lancer dans des activités plus sportives, les opportunités ne manquent pas non plus. Virées en mer à la rencontre des tortues, cours de surf sur les plages voisines de San Agustinillo et Zipolite, plongée sous-marine… Les amoureux du grand large n’auront que l’embarras du choix. N’oubliez pas enfin, lors de votre séjour, d’allez faire un tour à Punta Cometa, une avancée rocheuse située à l’extrémité ouest de la baie de Mazunte. Considéré comme le point le plus méridional de l’Etat de Oaxaca, ce cap offre au visiteur un champ visuel de près de 220 degrés sur l’océan... et une vue imprenable, chaque soir, sur le soleil qui se couche.

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 16:35

Chacahua ou la nature sauvage


Envie de s’oxygéner, loin de la capitale et des sites touristiques ? Le long de la Costa Chica, la petite côte qui s’étend du sud-est d’Acapulco à quelques kilomètres au-delà de Puerto Angel, existe l’un des plus beaux paysages sauvages où la faune prédomine

Entre terre et mer, en pleine nature, un coin tranquille encore peu convoité par les touristes: une véritable réserve naturelle à 340 km d’Acapulco, en direction de Puerto Escondido, et à l’extrémité du  Parque Nacional de las Lagunas de Chacahua. Dans cet endroit retiré, des lanchas traversent les eaux calmes du bras de mer jusqu’au cabañas installées sur la plage pittoresque de Chacahua, face au Pacifique.


Aigrettes, mouettes et tourtues-luth
En hiver, des oiseaux viennent d’Alaska et du Canada. Et, en période de mi-saison, ce sont les tortues-luth qui font leur apparition sur le rivage. Des îlots accueillent aussi des aigrettes, des mouettes et des ibis qui viennent se reproduire, à l’abri des prédateurs. La faune a ici toute sa place : le Parque Nacional de las Lagunas de Chacahua, qui s’étend sur plus de 14.000 ha, propose une grande variété d’écosystèmes aquatiques et terrestres. En effet, 140 espèces d’oiseaux, 23 de reptiles et 20 de mammifères y sont recensées. Et un centre d’étude et d’élevage de caïmans et d’iguanes protège des créatures aujourd’hui en voie de disparition dans cette région.


Ambiance chaleureuse autour des fogadaras
Loin des touristes avertis, la plage de Chacahua, de 12 km de long, cache un village communautaire. Les enfants mexicains se font une joie d’initier les voyageurs au jeu de dominos. Dans una cabaña familiale, le gérant du Pulpo amoroso loue hamacs et tentes, tandis que sa femme, Gertrudis, s’occupe de la restauration. L’endroit rêvé pour se relaxer ou déguster un poisson fraîchement pêché, à l’ombre d’une palapa, chez Clarissa. Ambiance chaleureuse autour des fogadaras, feux conviviaux qui animent les soirées sur la plage.
Et pour les plus curieux, des excursions sur les lagunes sont organisées par une coopérative au sein de la communauté de Chacahua.

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 15:53

S'arrêter à Barra de Navidad, une merveille coincée entre la lagune et l'océan, où pélicans et pêcheurs vivent leur vie tranquillement au milieu de superbes couleurs

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 15:52

 La lagune de Manialtepec se trouve à 14km de puerto escondido. La lagune est bordée par des mangroves, lieu idéal où vous pourrez y aperçevoir: Pélicans, martins-pêcheurs, spatules roses, iguanes, ratons laveurs et boa. Vous pouvez la visiter seul en canoë ou bien avec un guide en bateau à moteur.

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 14:43

La communauté de Zaachila (État de Oaxaca, Mexique), qui possède 120 pièces pré-hispaniques exposées dans une église, lutte pour protéger son patrimoine. Son objectif est de mettre sur pied le musée communautaire qu’on lui a promis depuis les années 1960.

Considérant cette communauté “source de conflit”, les autorités culturelles de l’État ont rejeté ce projet au motif que ce genre de musée “insignifiant” n’est guère visité. Situé à 15 km au sud de la capitale de Oaxaca, le village de Zaachila était le centre de la civilisation zapotèque, après la chute de Monte Albán (vers 850). En 1962, les premières fouilles du site permirent de découvrir deux tombes richement décorées et les autorités culturelles ont pour la première fois évoqué l’ouverture d’un musée. Promesse non tenue à ce jour.

Le village de Zaachila est classé “source de conflit” depuis les annés 40. En 1947, les habitants lapidèrent l’archéologue chargé des fouilles. En 1953, un autre archéologue subit le même sort et dut poursuivre ses travaux sous la protection de l’armée. Aujourd’hui, le face à face avec les archéologues s’explique par le fait que toutes les pièces trouvées dans les quatre tombes explorées furent transférées à Mexico et exposées dans un des musées les plus importants de la ville. Le reste est entreposé dans des réserves depuis des décennies.
Le site archéologique de Zaachila, dont l’entrée est à deux dollars, accueille 150 visiteurs par mois. Les tombes du site possèdent des peintures murales et des bas-reliefs d’une grande beauté qu’étudiait autrefois une équipe indépendante de spécialistes. Lors des premières fouilles, on y découvrit des perles d’obsidienne, des objets faits de jade, d’os, de silex, de coquillages et d’or, ainsi que des restes humains. En 1992, le site a été délimité pour sa protection et, depuis juillet 1994, il est déclaré “Monument archéologique”.
En avril 2004, un villageois qui faisait des travaux chez lui a découvert une tombe et des poteries, vraisemblablement d’origine mixtèque. Il a immédiatement averti les autorités comme l’exige la loi mexicaine. Une semaine plus tard est arrivé un archéologue qui lui a demandé de l’argent pour acheter le matériel nécessaire et récupérer les objets, ce qui est illégal.
Le villageois s’y est opposé et a porté plainte, mais celle-ci est restée sans suite. Finalement, la municipalité a décidé de prendre en charge les frais et d’embaucher trois ouvriers pour aider à la récupération des vestiges.
Après avoir emporté les objets avec lui, l’archéologue n’est pas revenu à Zaachila, mais quelques mois plus tard il a présenté un article détaillant son “investigation” lors du Colloque semestriel d’Études d’Oaxaca.
Voilà pourquoi les habitants de ce village n’ont plus confiance en leurs autorités.
Qui peut décréter qu’un musée est “insignifiant” ? Pour quelles  raisons classe-t-on une zone “conflictuelle” ? L’ouverture d’un musée doit- elle se faire en fonction du nombre de ses futurs visiteurs ? A ce jour, ces questions restent sans réponse et les villageois de Zaachila attendent toujours la création de leur musée. Souhaitons que cette attente ne se prolonge pas pendant encore 40 ans.

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 14:28

SAN BARTOLO COYOTEPEC abrite un atelier de poterie noire connu dans le monde entier. La terre utilisée depuis des siècles par ces indiens possède une particularité étonnante : elle devient noire ébène après cuisson.


Le potier, héritier d'une tradition millénaire, réalise ses poteries sans tour ni outil, comme l'ont fait avant lui des centaines de générations d'indiens.


Les outils : 2 coupelles en terre cuite (posées l'une sur l'autre, c'est un tour rudimentaire), un anneau en roseau tressé (pour poser la poterie), une écorce de coloquinte (pour racler l'excès de glaise), un petit morceau de bambou (pour faire de jolis dessins).


Le truc : Après une pré-cuisson, polir la poterie avec un silex ( c'est long et fastidieux! ), puis finir la cuisson. Elle prendra sa couleur noir profond et un aspect vernissé inimitable.

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 12:18

Tlacolula, situe a une trentaine de kilometres d’oaxaca, est un pueblo de taille moyenne fort accueillant. Le marche est enorme et les couleurs et senteurs y sont exceptionelles.
On y goutte le chocolate de Atolle, boisson a base de cacao, de ble, de noisettes, de canelle et de sucre. Au milieu de ce bain de foule se cache la veritable facette de ce peuple. Apres y avoir fait le plein de tortilla, de salsa verde et de sel de guzano (un sel epice fait avec des vers de maguey broyes)

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20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 11:27

« la colline de l’alambic », cité qui prit son essor lors de la chute de Monte Alban. La ville était le carrefour d’un important commerce de sel. Les fouilles ont mis à jour le palais des gouverneurs et celui des prêtres. Tombes et palais ont livré d’intrigantes peintures murales au symbolisme élaboré.

 
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