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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 10:10

PARIS (AP) --

Lorsqu'en 2000, Alejandro Gonzalez Inarritu présentait son premier long-métrage "Amours Chiennes" au Festival de Cannes, il n'était qu'un cinéaste débutant, inconnu du grand public comme des critiques. Il n'avait alors fallu que deux heures et trente-trois minutes de bobines pour que le jeune réalisateur mexicain devienne la coqueluche de la Croisette, et remporte le Grand prix de "La Semaine de la Critique".


Six ans et deux films plus tard, Alejandro Gonzalez Inarritu n'était plus un inconnu lorsqu'il foulait le tapis rouge de la 59e édition du Festival de Cannes, pour y présenter le dernier volet de sa trilogie après "Amours chiennes" et "21 Grammes". Avec "Babel" (sortie mercredi dans les salles en France), il a confirmé son immense talent et sa capacité à mettre en oeuvre des histoires parallèles, avec une maîtrise et une virtuosité à la fois visuelles et narratives.


Prix de la mise en scène à Cannes, "Babel" fut aussi l'un des films les plus poignants du Festival, car il évoque le monde par le biais de l'intime et parle de nous, de nos peurs, de nos faiblesses et de notre difficulté à communiquer avec l'Autre.
En plein désert marocain, deux gamins qui gardent leurs chèvres sur des collines se mettent au défi de tirer à la carabine. Un coup de feu retentit. C'est une bêtise, un accident. Mais comme dans un jeu de dominos, ce tir va déclencher une chaîne d'événements qui bouleversent la vie d'une dizaine de personnes aux quatre coins de la planète.


Parmi eux, les deux frères marocains et leur famille; un couple d'Américains au bord de la rupture sentimentale (Brad Pitt et Cate Blanchett) en vacances au Maroc; une nounou mexicaine, qui veille amoureusement sur leurs enfants avant de les emmener faire un tour au Mexique; et une adolescente japonaise, solitaire et rebelle, dont le père est recherché par la police de Tokyo.
Perdus -à l'étranger ou dans leur propre pays-, seuls -dans le désert, parmi la foule ou en famille-, incompris et incapables de se faire comprendre, ils vont tous devoir affronter l'Autre et connaître la peur, la souffrance et l'injustice...
Selon la Génèse, les fils de Noé voulaient élever une immense tour à Babel (Babylone en hébreu) pour atteindre le ciel, mais Dieu a anéanti leurs efforts, en créant une multitude de langages pour punir les hommes.


Inspiré par ce mythe biblique, le film d'Alejandro Gonzalez Inarritu tente d'explorer les frontières qui divisent l'humanité et notre incapacité à comprendre autrui dans sa différence. A la fois optimiste et amer, "Babel" se place aux origines de cette insoutenable incommunicabilité entre les hommes. Cette confrontation des cultures et des modes de vie, sur trois continents et en cinq langues (anglais, espagnol, arabe, japonais, et en langage des signes), livre des moments d'émotion et des scènes d'une beauté intenses. Parmi les plus réussies, la joyeuse séquence d'arrivée au Mexique, véritable déclaration d'amour du cinéaste à son pays, ou la bouleversante scène de la discothèque au Japon.
Alors, si Dieu créa les langages pour diviser les hommes, Inarritu, lui, les réunit le temps d'un film, par la grâce de son propos et d'un magnifique point de vue, humain et artistique. AP

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