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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 10:24

Reporters sans frontières exprime son horreur après l’assassinat, le 21 novembre 2006 dans l’Etat de Veracruz (Est), de Roberto Marcos García, sous-directeur de l’hebdomadaire Testimonio. Il est le troisième journaliste tué en novembre et le septième depuis janvier, et sa mort classe le Mexique juste après l’Irak au rang des pays les plus meurtriers pour la presse en 2006.

“La mandat du président Vicente Fox s’achève sur le sombre bilan de vingt journalistes assassinés, sans qu’aucun commanditaire de ces crimes ait jamais été inquiété. Alors qu’il se prépare à l’investiture, le 1er décembre, d’un nouveau président, le Mexique, devenu en 2005 le pays le plus meurtrier pour la presse du continent américain, se classe désormais au deuxième rang mondial après l’Irak. Quand s’arrêtera l’hécatombe ? La situation appelle une mobilisation tant du pouvoir politique, des autorités judiciaires et policières, que des médias nationaux. Des moyens supplémentaires doivent être donnés au parquet spécial fédéral chargé de réprimer les attaques contre la presse. Les médias nationaux et les organisations professionnelles doivent également peser dans le suivi des enquêtes et la lutte contre l’impunité”, a déclaré Reporters sans frontières.

Spécialiste des questions politiques et du fait divers, sous-directeur de l’hebdomadaire régional Testimonio et correspondant de la revue Alarma, Roberto Marcos García a été assassiné, le 21 novembre, alors qu’il revenait d’un entretien au groupement maritime, fluvial et lacustre du secrétariat de la Sécurité publique à Mandinga, dans l’Etat de Veracruz. Sur la route séparant la ville de Veracruz de celle d’Alvarado, sa moto a été renversée par un véhicule de type PT Cruiser, immatriculé dans le District fédéral (D.F). Le ou les assassins ont roulé sur le corps du journaliste allongé sur la chaussée, avant de l’abattre d’au moins six balles de calibre 9 mm. La presse locale parle de douze impacts.

D’après les informations fournies à Reporters sans frontières par la justice locale, le véhicule des tueurs, retrouvé abandonné à quelques kilomètres du lieu de l’assassinat, avait été dérobé dans la capitale le 31 mai dernier.

Divina García, la fille du journaliste, a confié à l’organisation que son père avait reçu le matin de sa mort un appel anonyme. Elle a également souligné qu’il avait été récemment la cible de menaces. Il n’avait néanmoins pas sollicité de protection.

L’assassinat de Roberto Marcos García rappelle fortement, dans son mode opératoire, celui de son collègue Raúl Gibb Guerrero, directeur du quotidien régional La Opinión, tué le 8 avril 2005 sur une route de l’Etat de Veracruz.

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 13:42

ALVARADO, Mexique (AP) - Un journaliste mexicain qui travaillait dans un hebdomadaire d'investigation criminelle a été assassiné mardi par des hommes non identifiés, ont annoncé les autorités de l'Etat, ce qui porte à au moins trois le nombre de journalistes assassinés au Mexique en novembre.

Roberto Marcos Garcia, 50 ans, a été renversé alors qu'il se trouvait sur sa moto, sur une autoroute au nord-est de Veracruz. Ses meurtriers ont ensuite roulé sur son corps, avant de lui tirer dessus à quatre reprises dans la tête et d'autres parties du corps, a précisé le bureau du procureur de l'Etat.

La police n'a pas fait état d'arrestation.

Rédacteur en chef à l'hebdomadaire "Testimonio", distribué dans tout l'Etat de Veracruz, il était l'auteur de reportages sur de nombreuses activités criminelles, du trafic de drogues aux vols de véhicule, en passant par la corruption des dirigeants locaux.

Selon ses collègues, il avait récemment affirmé qu'il était suivi et avait reçu des menaces, mais avait refusé une protection.

Selon le ministre de la Justice adjoint de l'Etat, les motivations de ses assassins ne sont pas encore connues. Au moins deux personnes seraient impliqués.

Il s'agit au moins du troisième meurtre de journaliste au Mexique en novembre. AP

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 12:58

Ocosingo est une ville du Mexique, située dans la région des Chiapas. Cette "ciudad" se trouve sur la route qui relie la ville de Palenque à celle de San Cristobal de Las Casas

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 12:46

L'armée zapatiste de libération nationale (es : Ejército Zapatista de Liberación Nacional, EZLN) est une armée révolutionnaire basée au Chiapas, l'un des États les plus pauvres du Mexique. L'EZLN affirme représenter les droits des populations indigènes du Chiapas, et est aussi en Europe un symbole de la lutte anticapitaliste. Le nom du groupe vient du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata. Ils se considèrent comme ses héritiers et les héritiers de 500 ans de résistance indigène à l'impérialisme.

Caractéristiques

L'EZLN diffère des groupes révolutionnaires classiques. À l'exception du soulèvement qui eut lieu durant les deux premières semaines de 1994, il n'y a pas de situation connue où ils aient fait l'usage d'armes ou commis des attentats et ils sont principalement restés au Chiapas. Ils refusent d'utiliser les canaux classiques de communications préconisés par le gouvernement pour exposer leurs griefs (prendre la forme d'un parti politique par exemple). Selon eux, ce type de canal a montré son inefficacité pour les indigènes depuis longtemps (500 ans selon eux). C'est de ce constat que provient leur slogan : ¡Ya Basta! (« C'en est assez ! », « Ça suffit ! »). En certaines occasions, quelques zapatistes se sont publiquement rendus à Mexico, manifestant dans les rues, organisant des conférences de presse et rencontrant des groupes politiques. La plus importante des marches sur Mexico (décrite plus bas) resta relativement calme, à l'exception de quelques incidents, principalement verbaux. L'attitude pacifiste du mouvement est une des raisons de la longévité de l'EZLN et de la relative popularité qu'elle rencontre au sein de la population civile.

Histoire

Le groupe a été formé le 17 novembre 1983 par d'anciens membres de différents groupes, certains favorables à la lutte armée, d'autres pacifistes. Puis, le 1er janvier 1994, eut lieu l'insurrection indigène. Ce soulèvement a eu lieu au lendemain de l'entrée en vigueur de l'ALENA entre les États-Unis d'Amérique et le Canada. Les zapatistes déclarèrent plus tard que c'était leur façon de dire, au milieu de cette mondialisation, « nous sommes toujours là ».

Les combattants indigènes masqués prirent le contrôle de cinq municipalités du Chiapas, déclarèrent leur volonté de combattre le gouvernement mexicain et annoncèrent leur volonté de marcher sur Mexico, la capitale du pays. Après quelques jours de combat, la société mexicaine réagit en manifestant pour demander la fin des affrontements et éviter l'embrasement du conflit surprenant ainsi les deux camps, le président Carlos Salinas de Gortari proposa un cessez-le-feu et entreprit de dialoguer avec les rebelles.

Les accords de San Andrés

Les négociations avec le gouvernement durèrent deux ans et se conclurent par la signature des accords de San Andrés (16 février 1996) sur les droits et culture des populations indiennes, qui spécifiaient des modifications à apporter à la Constitution dont le but était de garantir des droits spéciaux aux autochtones et de mettre en place l'autonomie réclamée par l'EZLN. Une commission de députés modifia légèrement le texte avec l'accord de l'EZLN.

Le président Zedillo se retira toutefois de l'accord en disant que c'était au Congrès que revenait la décision d'approuver l'accord. L'EZLN annonça que les promesses faites à la table des négociations n'avaient pas été respectées et se retira dans la forêt tandis que Zedillo augmenta la présence militaire au Chiapas pour éviter un élargissement de la zone d'influence de l'EZLN.

Les zapatistes firent, à partir de janvier 1996, un appel à l'organisation d'une rencontre internationale : elle se concrétisa en juillet par une première rencontre intercontinentale pour l'humanité et contre le néo-libéralisme, à Aguascalientes. (elle est parfois connue sous le nom de rencontre intergalactique pour l'humanité et contre le néo-libéralisme )

Après cela, le conflit porta sur l'arrestation de zapatistes. L'un des incidents les plus importants concerne le massacre d'Acteal (décembre 97) où 45 personnes qui assistaient à une messe furent tuées par des inconnus. Les motivations et l'identités des agresseurs restent inconnues.

Le président Vicente Fox Quesada soumit le projet de loi COCOPA au Congrès — il s'agit en fait de modification à la Constitution — le premier jour de son mandat (le 2 janvier 2001) comme il l'avait promis dans sa campagne électorale. Le sous-commandant Marcos et d'autres sympathisants de l'EZLN décidèrent de se rendre à Mexico complétement désarmés pour parler devant le congrès et plaider pour les amendements à la Constitution. Après avoir réalisé une marche dans sept États mexiciains où ils reçurent une importante couverture médiatique — ils étaient aussi escortés par la police pour éviter qu'ils ne soient attaqués — les représentants de l'EZLN (parmi ceux-là ne se trouvait pas Marcos) prirent la parole au Congrès dans une session controversée.

Peu après que l'EZLN fut retournée au Chiapas, le Congrès vota une version différente de la loi qui n'incluait pas les clauses concernant l'autonomie. Cette suppression fut expliquée par la contradiction entre l'autonomie et la Constitution (la propriété privée, le vote secret). Ces changements révoltèrent l'EZLN et d'autres groupes politiques. Ces changements devaient être approuvés par une majorité du gouvernement. Il y eut beaucoup de commentaires, positifs ou négatifs, par rapport à ces changements qui furent finalement adoptés mais l'accord ne fut jamais appliqué à ce jour.

Après cela, un recours constitutionnel fut traité par la Cour suprême fin 2002. L'arrêt établit que les changements constitutionnels ayant été menés par le Congrès et non par une loi, il n'était pas du ressort de la Cour suprême d'annuler ces changements, car ce serait une atteinte à la souveraineté du Congrès. Après cet événement, ainsi que la victoire électorale de Vicente Fox en 2000 (la première victoire d'un membre de l'opposition depuis soixante-dix ans) les zapatistes furent moins présents sur le devant de la scène politique.

Fox a cherché à récupérer les zapatistes mais n'a jamais donné accès à leurs revendications.

Ce long silence prit fin en février 2003. Le porte-parole du mouvement, le sous-commandant Marcos, présenta plusieurs éléments détaillant la situation des indiens autochtones et le travail effectué par des groupes de résistants dans douze régions du pays.

Faits récents

  • 2005 6e Déclaration depuis la jungle de Lacandona
  • 2006 La Otra Campaña (tour dans 31 états du Mexique) destiné à réveiller les consciences à travers le pays
  • En mai 2006, l'EZNL stoppe "La Otra Campaña" afin de porter secours aux peuples indigènes d'Atenco et de Texcoco qui ont subi une agression de la part du gouvernement mexicain. L'EZLN organise des actions pacifiques (blocages de routes, manifestations, campagnes de sensibilisation, etc) afin de forcer le gouvernement à démilitariser ces villages, libérer les prisonniers indigènes et retirer le projet de construction d'un centre commercial Wal Mart sur les lieux du marché local (projet qui forcerait les vendeurs autochtones à émigrer).

Organisation

Depuis décembre 1994, les zapatistes ont peu à peu constitué des communes autonomes, indépendantes de celles gérées par le gouvernement officiel. Marcos décrit comment ces communes ont mis en œuvre des pratiques concrètes d'auto-gestion pour rendre sa fierté au peuple indien, pauvre et meprisé du pouvoir de Mexico. Ainsi, l'EZLN dans ces communes a mis en œuvre des services de santé gratuits, des écoles là ou il n'en existait pas, tout cela avec un support de certaines associations sympathisantes et partenaires. Plusieurs comités ont été créés pour veiller à la bonne marche du système. Ces comités, gérés par l'EZLN, s'assurent de l'absence de corruption, d'abus de pouvoir, ainsi que de la bonne application des règles zapatistes : mandar obedeciendo (« Gouverner en obéissant au peuple »).

Communications

L'EZLN accorde une priorité très importante à la communication, avec le reste du Mexique mais aussi le reste du monde. Dès leurs premières actions publiques, ses membres réalisèrent des déclarations et des analyses qu'ils firent parvenir aux médias locaux, nationaux et internationaux. Ils ont aussi fait une utilisation importante de la technologie, les téléphones satellites et Internet leur ont servi à communiquer avec des sympathisants d'autres pays, les aidant ainsi à gagner la solidarité internationale et le soutien d'autres organisations. Durant une certaine période, lors de chaque voyage à l'étranger, le président mexicain était interrogé sur la « situation au Chiapas ».

Tout autant que le fond du discours, ce qui a frappé dans le mouvement zapatiste, et ce dès le 1er janvier 1994, c'est son mode de communication. En diffusant communiqués, contes, déclarations, lettres aux uns et aux autres, le mouvement zapatiste, mais surtout sa figure "visible", le sous-commandant Marcos, a suscité l'attention, la surprise, parfois les railleries. Dans cette nouvelles manière de communiquer, plusieurs points sont à mettre en exergue:

la forme et le fond d'une part, l'utilisation du silence d'autre part.

La communication zapatiste adopte deux formes, l'une découlant de l'autre: les communiqués et les contacts avec la société civile mexicaine et internationale.

Les communiqués poétiques de Marcos, publiés de manière ciblée dans la presse mexicaine ou envoyés au monde entier via l'internet montrent la capacité des zapatistes à utiliser les armes de ceux là même qui combattent. L'utilisation de l'humour et de la poésie dans des communiqués qui sont finalement ceux d'un groupe armé ont déstabilisé les observateurs de tous bords. Cette utilisation des moyens de communication modernes, alors même qu'ils sont retranchés au fin fond de la jungle Lacandone, en fait des précurseurs. L'utilisation d'internet à grande échelle a permis aux zapatistes de se faire connaître du monde entier quasi immédiatement. La solidarité avec le Chiapas s'est d'ailleurs largement organisée via la toile mondiale. Le discours des zapatiste a attiré de nombreuses sympathies et sa volonté de tisser des ponts avec la société civile, a renforcé ces sympathies. Lorsque les zapatistes invitent la société civiles à des rencontres, que ce soient les rencontres indigènes, nationales ou intercontinentales, ou encore qu'ils proposent l'organisation d'une consultation nationale sur la question indigène ou entament une marche au travers du pays pour "L'autre campagne" (en prélude aux élections présidentielles de 2006), c'est autant la forme que le fond qui est important. La circulation de la parole qui a lieu lors de ces rencontres, ainsi que la forme qu'elle adopte reflète tant la conception du pouvoir qui est mise en avant par les zapatiste que leur mode de fonctionnement non hiérarchisé. Les zapatistes, en débordant , sous tendent un concept progressif, sans cesse en mouvement, processus dans lequel la vérité de leur parole cherche la vérité de la parole des autres, tissant des liens qui sont des ponts. Cette façon de voir implique une théorie du pouvoir qui n’est pas compatible avec un système partisan, ou du moins qui n’en est pas le but

Cette utilisation de la parole est couplée à l'utilisation du silence. En effet, les périodes de parole intense alternent avec les périodes de silences. Ce silence est à mettre en lien avec le rapport au temps et est aussi important que les mots qui peuvent être diffusés. Toutefois, l'interprétation de ce silence n'est pas facile car sa signification est multiple. Il peut être un silence d'attente, d'observation, comme lors des premiers mois ayant suivi l'élection de Fox à la présidence mexicaine en 2000, mais aussi de désapprobation, comme le silence qui a persisté longtemps après la marche zapatiste de 2001.

Le Sous Commandant Marcos

Leur porte-parole est le sous-commandant Marcos, un homme d'âge moyen, fumeur de pipe qui est, selon le gouvernement mexicain, un ancien professeur d'université du nom de Rafael Sebastián Guillén Vicente. Marcos nie ceci mais garde son identité secrète. Ceux qui le critiquent s'interrogent sur ses buts et motivations.

Idéologie

L'EZLN clame que la plupart des indigènes veulent laisser derrière eux les siècles de pauvreté, d'abus et de manque d'éducation. Mais qu'ils souhaitent en même temps conserver ce qu'ils jugent positif dans leur mode de vie, ce qui inclue la propriété communale ainsi que les élections publiques des autorités.

Les mouvements libertaires et altermondialistes applaudissent à la création de ces communes qui permettent de lutter contre l'inefficacité du pouvoir central et de répondre aux besoins élémentaires des habitants. Une des grandes forces du mouvement zapatiste est, selon certain, le fait que ce mouvement révolutionnaire ne cherche pas à prendre le pouvoir au Mexique, plutôt à ce que leur voix soient entendues, à ce qu'on respecte plus leurs choix. L'EZLN se bat pour l'autonomie des populations indigènes. Ses membres souhaitent la création d'une société où les communautés puissent s'autogouverner, tout en recevant une aide extérieure dans les domaines où cela est nécessaire.

Cette situation est très complexe. Le Chiapas est un état très riche en termes de ressources naturelles, principalement au niveau du pétrole, de la biodiversité particulèrement au sein de la selva Lacandona. Une très grande partie de l'électricité nationale y est produite fruit d'un système hydrographique le plus important du Mexique. Cependant, la population de cette région est l'une des plus pauvres du Mexique. L'autonomie voulue par l'EZLN inclut le contrôle de ces ressources par les populations locales, ce qui entraîne une forte opposition au sein de certains groupes politiques.

Contrairement à beaucoup de mouvement révolutionnaire, l'EZLN possède très peu de détracteurs. Comme on pourrait comparer les méthode de Gandhi ou Martin Luther King, les méthodes pacifistes des zapatistes expliquent surement cette si faible opposition internationale. Les principaux détracteurs sont le gouvernement méxicain et les médias mexicains (très proches du gouvernement) tentant de criminaliser le mouvement zapatiste (pour plus d'informations à ce sujet, voir les liens externes en bas de page).

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 12:38

Chiapa de Corzo est la porte d'entrée du Canyon du Sumidero.

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 12:31

Tuxtla Gutiérrez (aussi appelée Tuxtla tout court qui signifie lapin en maya) est une ville du Mexique, capitale de l'État du Chiapas. D'après le recensement, elle avait 503 320 habitants en 2005

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 12:26

Villahermosa est une ville du sud du Mexique, capitale de l'État de Tabasco avec une population de 355 335 habitants . Musées archéologiques (de Tabasco ; parc de la Venta). Malgré le boom pétrolier, la ville, célèbre pour ses flamboyants, a gardé un charme tropical. Son aéroport dessert le site maya de Palenque.

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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 11:05

Quelques jours après sa sortie en salle, Babel, le nouveau film d’Alejandro González Iñárritu, primé lors du dernier Festival de Cannes, déchaîne déjà les passions et fait couler beaucoup d’encre

Au Maroc, deux jeunes bergers s’exercent au tir à la carabine alors qu’un couple d’Américains au bord de la rupture, voyage en bus. De l’autre côté de l’Atlantique, les deux enfants du couple se voient imposer un voyage au Mexique par leur gouvernante, pressée d’assister au mariage de son fils. Dans le même temps, à Tokyo, une jeune Japonaise sourde et muette, en proie à ses fantasmes, se confronte au monde extérieur…
Un coup de fusil et ce sont quatre histoires qui vont s’entremêler, des destins s’entrecroiser, et nous embarquer pour 2h30 de rebondissement.


La difficulté à se comprendre
Après Amours chiennes et 21 grammes, Babel met un terme à la trilogie du réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu, en collaboration avec le célèbre scénariste Guillermo Arriaga. Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, tourné sur trois continents et bénéficiant d’un casting haut de gamme, avec notamment Brad Pitt, Cate Blanchett et Gael Garcia Bernal, Babel dispose, a priori, de tous les ingrédients pour satisfaire un large public. Pourtant, au regard des premières critiques et réactions de spectateurs, les avis sont très partagés : selon certains, il s'agit d'un chef-d’œuvre du septième art, pour d’autres, d'un film indigeste et volontiers larmoyant. Le mythe de Babel n’est-il pas, justement, celui de la difficulté des hommes à communiquer et se comprendre ?
Il en ressort néanmoins que les acteurs, connus ou inconnus, tiennent parfaitement leur rôle et que la mise en scène, soutenue par des paysages magnifiques, ne peut que nous transporter. Alors à chacun de se faire son idée !

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 12:14

L’isthme de Tehuantepec est un isthme situé au Mexique. Il représente la plus courte distance entre le golfe du Mexique et l'océan Pacifique. Son nom vient de la ville de Tehuantepec (formellement, Santo Domingo Tehuantepec) dans l'État d'Oaxaca. Le mot Tehuantepec est dérivé du mot nahuatl tecuani-tepec, signifiant « colline du jaguar ».

On évoque régulièrement la possibilité de creuser un canal transocéanique dans cet isthme, concurrent du canal de Panama.

Tehuantepec est une ville au sud-est de l'état mexicain d'Oaxaca. Son nom vient du nahualt et signifie colline du jaguar. Peuplée de 33 500 habitants, elle donne son nom à l'isthme de Tehuantepec

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 12:10

La belle et écologique Huatulco est l'exemple même d'un échec coûteux pour ne s'être jamais préoccupé du contexte et des difficultés sociales.

La belle et écologique station de luxe de Huatulco est née en 1984 sous les auspices de FONATUR, l'agence fédérale chargée de développer le tourisme et concepteur en plus de Huatulco, de Cancun et d'autres merveilles. Retraitement des eaux, normes strictes en architecture, Huatulco se présentait comme la nouvelle station modèle du tourisme dont l'unique objectif était " le développement économique et social de la zone ".
Avec cette noble vue en tête, on justifiait les 22 000 hectares expropriés aux communautés qui y vivaient, les quelques groupes paramilitaires utilisés pour déloger les plus récalcitrants, et 500 millions de dollars d'argent public selon les chiffres officiels (650 millions selon l'élu au tourisme de la ville) pour construire " les aménagements nécessaires au développement ".

La dénaturation totale du lieu en " station de 36 plages " ne serait-ce que par l'utilisation des " quatre voies " rend difficile la dénomination " écologique ".

Routes, golfe, marinas, port, " hôpital, écoles, eau, électricité " va présenter très justement le directeur régional de Fonatur, Ramon Sinobas. Pour Fonatur, Huatulco est évidemment un progrès social, " puisque avant il n'y avait rien et maintenant, ils ont tous les services " ajoute Ramon Sinobas.

Avant, il n'y a avait pas rien puisque des pêcheurs y vivaient depuis toujours mais certes le bleu transparent du Pacifique n'avait pas, comme le mirage Huatulco allait le faire, attiré 30 000 habitants, la majorité travaillant dans le bâtiment. La reconversion dans l'hôtellerie de luxe n'a jamais fonctionnée et l'Etat continue de donner deux millions de dollars chaque année pour l'entretien de la station, des pelouses et des bites d'amarrage.

2500 chambres, 30 000 touristes

Huatulco devait être une station de luxe avec un minimum de 5000 chambres. Vint ans après, on atteint difficilement 2500 chambres, qui sont loin d'appartenir toutes à la catégorie supérieure de l'hôtellerie. Les quatre voies de Huatulco sont désertes toute l'année, excepté en décembre et deux semaines à Pâques, lors des traditionnelles vacances mexicaines. Pendant la semaine sainte, ce sont 30 000 touristes qui débarquent, la plupart appartenant à la classe moyenne et qui vont loger " chez l'habitant ". Pour les locaux, la semana santa est synonyme de déménagement. " Le moment où l'on peut faire un peu d'argent " dit-on : on laisse la maison à une famille de Mexico et on dort dans la campagne, en famille.

La station n'en devient pas très bien organisée, évidemment. " 2500 chambres, 30 000 touristes, on est bien obligé de reconnaître que les touristes dorment chez les habitants " explique le service touristique de la ville. Serveur, femme de chambre, même dans l'hôtellerie de luxe, tous gagnent le salaire minimum (50 pesos soit 4 euros par jour) mais la vie est bien plus chère qu'ailleurs, les loyers en particulier. Du coup, la majorité des gens peuvent disposer de l'électricité ou de l'eau sauf que beaucoup n'ont pas de maison et squattent avec trois planches et deux tôles un bout de terrain loin des plages de Huatulco…

Pour ses vingt ans, Huatulco n'a évidemment pas atteint son objectif de développement social et économique. Sans aucune concertation locale, la station s'est imposée. Il n'y a pas de preuves bien sûr, mais ceux qui ont refusé de donner leurs terres au " progrès " sont morts, assassinés. Par qui ?
L'argent public a été donné en premier aux aménagements pour l'industrie touristique (aéroport, routes, digues, golf, aménagements nautiques) mais aucune contrepartie en matière de législation sociale n'a été imposée aux entreprises. Nous sommes en pays de maquiladoras, ces usines d'assemblage répandues dans tout le pays qui ne respectent aucune législation minimale... Du coup, le luxe disparaît vite quand on va se balader à quelques kilomètres de la plage.
La misère a un goût encore plus choquant face aux pantalons à carreaux qui peuplent le golf. La belle et écologique Huatulco est l'exemple même d'un échec coûteux pour ne s'être jamais préoccupée du contexte et des difficultés sociales.

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