Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : tout ce que vous voulez savoir du mexique
  • : Je veux juste faire partager à qui veut mon amour du mexique.. n'hésitez pas à laisser des commentaires, toutes les remarques qui pourraient me permettre d'améliorer ce blog pour le plaisir de tous. a bientot
  • Contact

BIENVENUS SUR:

VIVA MEXICO!!!

cabrones, hijos de la chiganda...

que les vaya bien pues...

Recherche

Audience

Archives

D'où venez vous?

 
Hier un euro valait
14,15 pesos (-)
 

Météo
Mexico - soleil

(8º/22º)

 

Nombre de visiteurs:

45601

 

Nombre de pages vues:

127115

note mon blog sur booster blog

Référencé par Blogtrafic

Technorati Profile

27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:12

Lors d'une réception organisée chez un notable se produit un étrange évènement : nul ne semble pouvoir partir; tout d'abord parce que le départ de chacun est toujours reporté par un évènement quelconque, puis, à partir du matin, se manifeste une impossibilité physique de sortir de la maison. Seuls les notables sont présents, en compagnie de leurs épouses, les serviteurs ayant tous démissionné avant le début de ces évènements mystérieux. Durant la durée de l'enfermement - plusieurs jours -, on assiste peu à peu à la révélation du caractère et de la personnalité des protagonistes. La faim, la soif - interrompues après quelque temps suite à l'étrange apparition d'animaux vivants, dont le sacrifice contribue à la montée en violence de la situation - entraînent une déshumanisation, un effacement des apparences si soignées d'ordinaire. Les tromperies, la cruauté se révelent peu à peu, et les dernières heures d'enfermement montrent une tension extrême, une grande violence psychique; la seule solution trouvée à la situation devient alors de tuer l'hôte afin de contenter la divinité. Ce plan funeste échoue de peu grâce à la levée de la « malédiction », permettant aux notables de retrouver les secours qui n'avaient pas été en mesure de franchir le portail de la maison, repoussés par une étrange force s'exerçant sur leurs esprits.

Le film est en quelque sorte circulaire : à la fin, les notables se réunissent à l'église pour la messe. On voit alors arriver des moutons, bien plus nombreux que lors du premier enfermement - ils assuraient alors la survie durant l'enfermement -; ils entrent dans l'église, et les portes se ferment...

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 14:07

Mexico. Un tragique accident de voiture réunit trois destins. Trois personnages plongés dans le chaos mexicain, en rupture avec leur vie, n'ayant plus que la violence pour refuge.

  • Titre : Amours chiennes
  • Titre original : Amores perros
  • Réalisation : Alejandro González Iñárritu
  • Scénario : Guillermo Arriaga
  • Production : Alejandro González Iñárritu, Guillermo Arriaga, Francisco González Compeán et Martha Sosa Elizondo
  • Budget : 2 millions de dollars
  • Musique : Gustavo Santaolalla et Antonio Vega
  • Photographie : Rodrigo Prieto
  • Montage : Luis Carballar, Alejandro González Iñárritu et Fernando Pérez Unda
  • Décors : Brigitte Broch
  • Costumes : Gabriela Diaque
  • Pays d'origine : Mexique
  • Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby Digital - 35 mm
  • Genre : Drame, thriller
  • Durée : 153 minutes
  • Dates de sortie : 14 mai 2000 (festival de Cannes), 16 juin 2000 (Mexique), 1 novembre 2000 (France), 27 décembre 2000 (Belgique)
  • Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France
  • Emilio Echevarría : El Chivo
  • Gael García Bernal : Octavio
  • Goya Toledo : Valeria
  • Álvaro Guerrero : Daniel
  • Vanessa Bauche : Susana
  • Jorge Salinas : Luis
  • Marco Pérez : Ramiro
  • Rodrigo Murray : Gustavo
  • Humberto Busto : Jorge
  • Gerardo Campbell : Mauricio
  • Rosa María Bianchi : tante Luisa
  • Dunia Saldívar : la mère de Susana
  • Adriana Barraza: la mère d'Octavio
  • José Sefami : Leonardo
  • Lourdes Echevarría: Maru
  • Le tournage s'est déroulé à Mexico.
  • Durant la scène de l'enlèvement, El Chivo crie à Luis "Vous êtes si intelligent. Vous devriez faire journaliste". Il est à noter que juste avant de tourner Amours chiennes, Jorge Salinas interprétait un journaliste dans Sexo, pudor y lágrimas, réalisé par Antonio Serrano en 1999.
  • À la fin du film, El Chivo appel son chien Negro. C'est également le surnom du cinéaste.
  • Dans la scène où Octavio refuse de prendre le bus, le chauffeur est interprété par le père de l'acteur.
  • Quand El Chivo lit le journal, on peut voir l'affiche du film Tesis, réalisé par Alejandro Amenábar en 1996, imprimée sur l'une des pages.
  • Alejandro González Iñárritu fait une petite apparition en tant que journaliste travaillant dans le même bureau que le personnage principal du deuxième épisode.
  • Grand Prix de la Semaine de la critique, lors du Festival de Cannes 2000.
  • Éperon d'or, lors du Festival international du film de Flandres 2000.
  • Prix du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario, lors du festival Fantasporto 2001.
  • Nomination au Golden Globe du meilleur film étranger en 2001.
  • Nomination à l'Oscar du meilleur film étranger en 2001.
  • Prix du meilleur film en langue étrangère, lors des BAFTA Awards 2002.
  • Partager cet article
    Repost0
    27 septembre 2006 3 27 /09 /septembre /2006 10:29

    C'est écrit dans les livres : Emilio "Indio" Fernandez (1904- 1986) fut l'un des plus grands réalisateurs mexicains et une figure majeure du cinéma du XXe siècle. Voici l'occasion de mettre ce jugement à l'épreuve - dont l'Indien sort vainqueur. Sous le titre "Viva Mexico", emprunté au film d'Eisenstein, sortent en salles quatre films d'El Indio - Maria Candelaria (1943), La Perla (1945), Enamorada (1946) et Salon Mexico (1948) auxquels le distributeur a ajouté Macario, réalisé en 1959 par Roberto Gavaldon.

    Ce dernier film a en commun avec ceux de Fernandez d'avoir été photographié par Gabriel Figueroa, autre figure majeure du cinéma mexicain, qui fit des incursions à Hollywood - son dernier film fut Au-dessous du volcan, de Huston (1983).

    Né dans le nord du Mexique, près de Ciudad Juarez, Emilio Fernandez doit son surnom à sa mère, amérindienne d'origine kikapu. Son père est colonel d'une des armées de la révolution de 1910. Emilio lui-même est bien avancé dans la carrière des armes lorsque, en 1923, l'échec d'un putsch d'inspiration révolutionnaire le contraint à fuir aux Etats-Unis. Il finit par s'installer à Hollywood, où il est la doublure de l'acteur Douglas Fairbanks et croise le chemin d'Eisenstein, qui prépare Viva Mexico !

    On pourrait développer cet aperçu biographique en un roman picaresque afin de donner une idée du monde d'El Indio : une société en mouvement perpétuel, parcourue de divisions, dont les parties ne peuvent se défaire. Chaque film repose sur l'un de ces affrontements. Maria Candelaria raconte la tragédie d'une jeune Indienne méprisée dans son village pour son origine et pour la profession de sa mère - prostituée. Incarnée par la sublime Dolores Del Rio, la Maria Candelaria de Fernandez est plus une icône que la représentation réaliste de l'oppression des indigènes. Le rôle de son compagnon, pauvre fermier exploité par un "patron" inique, est tenu par Pedro Armendariz. Le mélodrame se déroule implacablement, magnifié par le noir et blanc de Figueroa, qui confère aux costumes, aux paysages, une beauté presque onirique : Maria cultive des fleurs et Figueroa réussit à donner une impression de noir et blanc bariolé.

     


    La Perla, adapté de la nouvelle de John Steinbeck, peut prendre place aux côtés des Raisins de la colère de John Ford ou d'A l'est d'Eden, d'Elia Kazan. Pedro Armendariz, pauvre pêcheur, accompagné de sa femme et de son enfant, veut à tout prix vendre la perle qu'il a trouvée, dans l'espoir d'assurer l'éducation de son fils. Mais l'argent ne suffit pas à combler le fossé entre opprimés et oppresseurs.

    MÉLANGE DÉTONANT

    On retrouve Armendariz en général révolutionnaire dans Enamorada, film historique doublé d'une comédie shakespearienne puisque le chemin du héros croise celui d'une jeune femme dévote, réactionnaire mais rebelle (Maria Felix, le plus beau haussement de sourcils de ces années-là) qu'il lui faut apprivoiser.

    Le mélange de guerre civile - dont l'un des moteurs est la lutte entre révolution laïque et église catholique - et de guerre des sexes, de cruauté et de burlesque est hautement détonant.

    On confessera un petit faible pour Salon Mexico, pur mélodrame qui chante une prostituée au grand coeur. Elle consacre tous ses gains à l'éducation de sa petite soeur. Mais la fille des rues est sans cesse ramenée au Salon Mexico, bar louche et métaphore d'un Mexique corrompu que ni la vertu ni l'éducation ne peuvent corriger. Le film s'achève sur une ritournelle qui regrette la mort de Juarez, le grand réformateur du XIXe siècle.

    Tourné une dizaine d'années plus tard, Macario relève d'un univers différent. Fausse légende populaire (le film est adapté d'une nouvelle de B. Traven, l'auteur du Trésor de la sierra Madre), Macario suit l'ascension et la chute d'un paysan qui rencontre la mort et en reçoit le don de soigner certains de ses contemporains. Plus maniéré, moins énergique que les films d'El Indio, Macario vaut par son interprétation et, une fois encore, par la photographie de Figueroa, qui trouve dans le fantastique le matériau idéal pour ses envolées poétiques.


    "Viva Mexico !", cinq films mexicains : "Maria Candelaria" (1943, 1 h 36), "La Perla" (1945, 1 h 25), "Enamorada" (1946, 1 h 33) et "Salon Mexico" (1948, 1 h 30) d'Emilio Fernandez. "Macario", de Roberto Gavaldon (1959, 1 h 30).
    A Paris, à l'Arlequin et au Latina. A Montpellier, au Diagonal, et à Biarritz, au Royal, à partir du 1er novembre. A Lyon, au cinéma Opéra, à partir du 22 novembre.

    Partager cet article
    Repost0
    25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 10:16

    Magdalena Carmen Frida Khalo et Calderón est née le 6 juillet 1907 a Coyoacán. C était la troisième de quatre filles du mariage de Matilde Calderón et Guillermo Kahlo. A six ans elle tombe malade de poliomielitis ce qui a provoqué que sa jambe droite maigrisse. Une maladie qu elle essayait de dissimuler, jeune sous des pantalons, plus tard sous de longues vetements mexicaines. Son père, photographe de profession, lui enseigne à utiliser la chambre, révéler, retoucher et colorier, ce qui lui serait utile pour sa peinture. En 1922 elle entre à l École Nationale Préparatoire. lui intéressaient les sciences naturelles, biologie et anatomie, et elle souhaitait être médecin. Dans l école elle était membre d'un groupe surnommé " les cachuchas ", ceux qui sont identifiées avec une casquette de commerçant. C était un groupe intéressé la littérature et avec des idées sociale nationalistes. De leurs files sortiraient plus tard plusieurs chefs de la gauche mexicaine. En 1925, Frida et son ami Alejandro Gómez Aryennes ont souffert un accident en heurtant l autobus dans lequel ils voyageaient avec un tram. Frida a passé trois mois au lit et il a été détecté une vertèbre défaite ce qui a exigé l utilisation de corsets pendant neuf mois. Comme elle devait passer des jours au lit avec des mouvements réduits elle a commencé à peindre. Dans son lit on a installé un chevalet qui lui permettait de peindre allongée et a commencé à peindre son premier tableau, l image d une ami. Ensuite en ayant un miroir elle a pu se voir à elle même et peindre ses autoportraits. Plus tard elle dirait : "Je me dépeins à moi même parce que j ai beaucoup de temps seule et parce que je suis le motif que je connais mieux". Premierement réaliste - des images d amis et familiers, fleurs - ; ensuite, en raison de l intensité de ses sentiments et d un corps détruit, elle a peint parfois de plus en plus son image propre combinée avec des expressions oniriques brutales. Une partie de son oeuvre a été même associée à des tendances surréalistes. En 1929 elle s est mariée avec Diego Rivera, puis divorce en 1940 pour se marier à nouveau avec lui un année après. Elle a été maître de peinture dans l École d Arts Plastiques, et membre du séminaire de Culture mexicaine. En 1938 elle a monté sa première exposition individuelle dans la Julien Levy Gallery de New York. Certains de ses travaux ont été inclus dans l Exposition "Mexique" de 1939, dans la Galerie Renou et Colle de Paris, ainsi que dans diverses collectivités tout au long de sa vie au Mexique. elle a pris part a l Exposition Internationale du Surrealisme organisé en1940 dans la Galerie d Art Moderne dans la capital du Mexique. Des institutions de l importance du Musée d'Art Moderne New York et de Georges Pompidou de Paris disposent d oeuvre du peintre.

    Partager cet article
    Repost0